Comme pour tout autre investissement, l’achat ou la construction d’un bien immobilier à des fins, ou non, lucratives, représente un réel financement nécessitant de limiter la prise de risque dans le choix des biens à acquérir.
Mais il n’est pas toujours évident de juger de la qualité de son investissement immobilier, d’autant plus que des critères affectifs influent sur votre choix (coup de cœur, souvenir du lieu, etc.).
Découvrez les points importants à prendre en compte pour bien choisir ses biens en SCI.
Bien choisir ses biens en SCI, le régime juridique selon le projet d’investissement
Il existe, en réalité, plusieurs types de SCI définis selon le projet d’investissement immobilier.
- La SCI classique
La SCI sous sa forme juridique classique permet la gestion de biens immobiliers dont elle est propriétaire.
- La SCI de construction vente, SCCV
La SCCV est une société qui a pour objet la construction d’un bien immobilier en vue de le revendre. Attention, la SCCV ne peut pas vendre le bien construit à ses associés.
- La SCI d’attribution, SCIA
La SCIA a pour objet l’achat d’un bien immobilier déjà construit dans le but de le rénover et de le partager en plusieurs logements dont bénéficieront exclusivement les associés de la SCI.
Bien choisir ses biens en SCI : l’environnement du bien
La majorité des projets d’investissement dans un bien sous le régime de la SCI a pour vocation la location ou la vente immobilière. L’environnement direct du bien immobilier est donc à prendre en considération.
- La demande locative
Deux stratégies sont possibles en matière de potentiel locatif. Vous pouvez orienter votre choix soit sur une zone en manque de logement locatif, soit en choisissant un bien en ville, permettant ainsi un rapport plus intéressant entre le prix d’achat et la valeur locative.
- L’attractivité de la zone géographique
Il est préférable d’acquérir un bien dans un secteur comportant une population en constante évolution, critère d’attractivité et le dynamisme de la zone.
La facilité de circulation et d’accès, ainsi que les commerces et les services de proximité sont aussi un bon indicateur sur la qualité de vie.
Enfin, les lieux culturels, l’environnement (proximité des montagnes, de la mer, le climat, etc.) et le patrimoine local sont autant d’éléments à prendre en compte surtout si votre projet est de faire la location saisonnière.
Bien choisir ses biens en SCI : un compromis entre la rentabilité et le prix de l’immobilier
Pour maximiser vos chances de vente ou de location du logement, vous devez en proposer le juste prix. Pour cela, deux choses sont importantes.
- La rentabilité locative du bien
Il ne suffit pas de calculer les bénéfices potentiels uniquement à partir du montant de l’investissement et les revenus locatifs du logement. D’autres éléments sont à prendre en compte : l’impôt inhérent aux bénéfices de l’investissement, la revalorisation du bien, les éventuels travaux, la taxe foncière, les frais d’achat, etc.
Dans le cadre d’une location saisonnière (chambres d’hôte par exemple), la rentabilité locative sera aussi fonction du taux de fréquentation du lieu et de ses atouts touristiques (bord de mer, ville thermale, station de ski, etc.) et du potentiel locatif tout au long de l’année.
- Le prix moyen de l’immobilier
Pour déterminer le montant des loyers que vous pouvez espérer, vous devez connaitre le prix moyen de l’immobilier dans la zone où se situe le bien. Pour cela, vous pouvez vous aider des annonces en ligne ou du guide des valeurs vénales édité par les notaires.
Nous vous conseillons également de vérifier l’évolution du prix de l’immobilier sur les dernières années ainsi que la part du locataire.
Bien choisir ses biens en SCI : du neuf ou de l’ancien
Investir dans un bien neuf ou dans un logement ancien ? C’est une question qui revient très régulièrement chez un entrepreneur immobilier qui souhaite créer sa SCI. Le neuf semble être la meilleure solution pour un projet locatif pour ses nombreux avantages :
- une meilleure attractivité locative : la location d’un bien immobilier en parfait état et conforme aux dernières normes ;
- pas de travaux de rénovation coûteux à prévoir ;
- des garanties décennales sur la construction de la maison ;
- les frais de notaire moins élevés que dans l’ancien (entre 3 et 4 %) ;
- des dispositifs de défiscalisation, comme la loi Pinel.
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